jeudi 21 février 2008

Les faits:

Près de 800 millions de personnes souffrent encore aujourd’hui de la faim dans le monde. 86 pays ne produisent pas eux-mêmes de quoi nourrir leur population et n’ont pas l’argent nécessaire pour importer de la nourriture.
La moitié de ces pays sont en Afrique, seul continent où la malnutrition est en progression.L’Europe est elle aussi touchée : en ex-Yougoslavie, 2 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire et, même en France, 2 millions de personnes sont mal nourries.

Sources:

TITRE : La faim dans le monde -Les faits
Date : 20/02/08

Adresse URL : http://www.copaindumonde.org/Dossiers/dossier_faim.html

Les conséquences de la faim dans le monde :

Une insuffisance qualitative ou quantitative de la ration alimentaire nécessaire à un bon fonctionnement de l’organisme peut entraîner de très nombreuses maladies, plus graves les unes que les autres, et souvent liées à des carences nutritionnelles. Mais cette insuffisance peut installer chez l’individu des conséquences bien plus graves, comme un état de faiblesse psychologique qui l’empêche de s’épanouir. En tout cas, quelle que soit la maladie due à la faim, c’est dans la plupart des cas la mort que va trouver l’affamé, s’il n’est pas soigné et nourri rapidement. Il est donc important que chacun d’entre nous sache ce que plusieurs millions de personnes dans le monde endurent en ce moment même. Il faut tout d’abord savoir que les besoins quotidiens d’un homme en bonne santé sont de 2400 calories par jour, de 1830 pour un enfant de 7 ans et de 2900 pour un adolescent de 15 ans (Un grand nombre de pays africains ont une moyenne de 1700 calories digérées par jour, hommes, femmes et enfants confondus).

Sources:

Titre : La faim dans le monde- Les conséquences de la faim dans le monde
Date : 20/02/08
Adresse URL : http://www.rvweb.fr/index.php?2001/12/14/9-la-faim-dans-le-monde-6

Conclusion :

La faim dans le monde est un crime à l’humanité, un attentat contre l’être humain, qui se détruit et souffre par lui-même ! Ce problème majeur, ravageur et destructeur ne devrait plus subsister de nos jours, ni dans les pays développés ou les droits de l’homme sont pourtant si bien défendues (ce qu’on est parfois tenté de se demander), ni dans les pays sous-développés ou en voie de développement ou ces droits sont malheureusement trop souvent erronés. Les causes cette injustice mondiale, qui représente le principal défi pour l’humanité, sont soient naturelles (conjoncturelles), soit issues de l’homme lui-même (structurelles). Dans ce cas le problème est très complexe et il semble presque impossible de le résoudre complètement (ce à quoi aucun pays n’est encore parvenu). Mais il ne faut pas pour autant baisser les bras, car la passivité est vraiment la dernière chose qui permettrait de le résoudre. Au contraire : il est donc important de lutter contre les inégalités qui existent de nos jours et qui risquent, malgré la mobilisation de nombreuses personnes qui ont pris conscience du problème, de continuer à hanter la planète pendant encore longtemps. C’est pourquoi il faut tous se mobiliser et rester solidaire envers les personnes en difficulté : si chacun fait un peu, le résultat n’en sera pas moins important et on devrait rapidement arriver à de nettes amélioration. Les solutions sont très nombreuses elles aussi. Il faudrait développer et améliorer l’éducation dans les pays pauvres (notamment une formation plus poussée sur l’agriculture ainsi qu’un enseignement sur une alimentation équilibrée), et informer les enfants dès l’école élémentaire de la gravité de la faim pour ainsi former et apprendre aux plus jeunes âmes ce que subissent des millions d’enfants de leur âge, mais également des hommes et des femmes, dans le monde qui pourraient bien être eux. L’erreur serait de croire qu’envoyer la nourriture excédentaire des pays riches aux pays pauvres est une solution, alors qu’il faudrait plutôt apprendre à ces pays à produire eux-mêmes leur propre nourriture, et ainsi créer un état d’autosuffisance alimentaire, comme l’illustrait si bien ce proverbe chinois. Des réformes au niveau de l’état (meilleure répartition des richesses et de la nourriture) seraient également à prévoir, et ce sont les citoyens, c’est à dire vous et moi, qui doivent les y inciter. En somme, l’avenir de la faim dans le monde tient dans la volonté de chacun d’entre nous : si l’on ne trouve pas nécessaire d’agir, alors le problème restera entier si ce n’est aggravé ; en revanche, si chacun y met du sien et participe à une lutte sans merci pour un monde plus juste, ne laissant aucune chance aux inégalités, il serait possible d’assister à l’abolition de la faim dans le monde.

Sources:

Titre : La faim dans le monde- La conclusion
Date : 20/02/08Adresse URL : http://www.rvweb.fr/old_sites/rvweb4/documents/index.php?id=43